SATURN RETURN

Titre : Saturn Return
Titre japonais: サターンリターン
Auteure : Akane Torikai
Traduction : Gaëlle Ruel 
Editeur : Akata
Genre : seinen
Nombre de volumes : 4

Résumé :
Le deuil d’un amour raté peut tuer.
Ritsuko Kaji est une romancière qui souffre du syndrome de la page blanche… Mais quand une nuit, elle rêve d’un de ses anciens amis, son quotidien va basculer : au réveil, elle apprend le suicide de ce dernier… Tandis qu’elle se sent étouffée par sa vie de femme au foyer, la voilà rattrapée par le souvenir d’un être cher désormais décédé. Confrontée de force à son passé, elle retourne à Osaka en compagnie de son nouvel éditeur. Mais ce voyage pourrait bien faire remonter des sentiments douloureux à la surface…

Commentaire du Premier Jury :
En quelques mangas Akane Torikai s’est imposée comme une autrice immanquable, et Saturn Return est sans nul doute l’aboutissement de son talent. Un manga très personnel dans lequel on retrouve un ton tantôt mélancolique tantôt détaché, toujours retranscrit à la perfection par Gaëlle Ruel qui réussit parfaitement à s’effacer au profit de l’écriture d’Akane Torikai. 
Joan Lainé (journaliste)

Commentaire de la traductrice :
La traduction d’un manga d’Akane Torikai est pour moi toujours un plaisir, mais aussi un défi. Son style repose à la fois sur l’exploration de thèmes durs, sur des dialogues percutants et sur des monologues introspectifs complexes en termes de syntaxe et de conceptualisation. Saturn Return comporte une difficulté supplémentaire : c’est un manga d’enquête, rempli de non-dits et de personnages très secrets. J’ai vécu la traduction du tome 1 comme une plongée en eaux troubles, à tenter de cerner Ritsuko et son passé. Mais c’est sans doute grâce à ce mystère et à l’absolue nécessité de choisir les mots justes que je trouve la traduction de cette série si passionnante et si gratifiante. Au-delà du côté technique, j’éprouve une joie immense à spéculer à chaque fin de tome pour savoir où l’enquête sur Aoi va nous mener. J’ai hâte d’en découvrir le dénouement et j’espère que les lecteurs aussi !
Gaëlle Ruel