MY BROKEN MARIKO

Titre : MY BROKEN MARIKO
Titre japonais: マイ・ブロークン・マリコ
Auteure : Hirako Waka
Traduction : Alex Ponthaut
Editeur : Ki-oon
Genre : seinen
Nombre de volumes : 1

Résumé :
Quand Tomoyo apprend aux informations la mort de son amie Mariko, elle n’en croit pas ses oreilles. Elles s’étaient pourtant vues la semaine précédente, sans que rien ne laisse présager un tel drame. Mariko, à la jeunesse brisée, qui lui vouait une admiration sans bornes et qui s’est vraisemblablement suicidée…
Tomoyo ne contient pas sa rage : elle doit trouver un moyen de rendre un dernier hommage digne de ce nom à sa seule confidente. Pas question de laisser le père violent de la jeune fille prendre les choses en main ! Bouleversée et confuse, elle se précipite chez lui, vole l’urne funéraire et, malgré les coups, hurle les mots de colère que Mariko a gardés en elle pendant toutes ces années ! Les précieuses cendres sous le bras, Tomoyo se lance dans une course effrénée, en quête de salut pour son amie comme pour elle-même.

Commentaire du Premier Jury :
La traduction d’Alex Ponthaut n’a aucun mal à faire ressortir la personnalité des deux personnages principaux de ce one-shot. My Broken Mariko constitue une réussite exceptionnelle dans la finesse des mots, passant du drame au deuil, aux joies et aux peines. Une véritable broderie de ton et d’ambiance dans laquelle le traducteur passe d’un registre à un autre sans soucis!
Jérôme Marcot (libraire)

Commentaire du traducteur :
Je voulais vous parler de catharsis. De la puissance d’un récit. Du kidoairaku, ce concept japonais de l’émotion qui pourrait littéralement se traduire par “bonheur, colère, tristesse et divertissement” – tous les états de l’affect que j’ai traversés en travaillant sur My Broken Mariko.
Je voulais évoquer la position toujours ambigüe du traducteur, à la recherche d’une histoire qui le transcende et qui, en même temps, lui permette de s’exprimer au point, paradoxalement, de ne pas rechigner à se cacher derrière.
Bref, je voulais vous donner l’impression d’être un type intelligent (non), fasciné par ce qu’il fait (ça dépend) et obsédé par la précision et le détail (oui).
Mais finalement, j’ai choisi de vous donner ceci : 3114
C’est le numéro national français de prévention du suicide, gratuit, accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Il a été mis en service début octobre 2021. Et c’est autrement plus important que mon nombril et mes états d’âme.
Alex Ponthaut