LES CARNETS DE L’APOTHICAIRE

Titre : LES CARNETS DE L’APOTHICAIRE
Titre japonais: 薬屋のひとりごと
Auteures : Itsuki Nanao, Nekokurage, Natsu Hyuuga
Traduction : Géraldine Oudin
Editeur : Ki-oon
Genre : seinen
Nombre de volumes : 5

Résumé :
À 17 ans, Mao Mao a une vie compliquée. Formée dès son jeune âge par un apothicaire du quartier des plaisirs, elle se retrouve enlevée et vendue comme servante dans le quartier des femmes du palais impérial ! Entouré de hauts murs, il est coupé du monde extérieur. Afin de survivre dans cette prison de luxe grouillant de complots et de basses manoeuvres, la jeune fille tente de cacher ses connaissances pour se fondre dans la masse.
Mais, quand les morts suspectes de princes nouveau-nés mettent la cour en émoi, sa passion pour les poisons prend le dessus. Elle observe, enquête… et trouve la solution ! En voulant bien faire, la voilà repérée… Jinshi, haut fonctionnaire aussi beau que calculateur, devine son talent et la promeut goûteuse personnelle d’une des favorites de l’empereur. Au beau milieu de ce nid de serpents, le moindre faux pas peut lui être fatal !

Commentaire du Premier Jury :
La traduction de Géraldine Oudin arrive à appliquer plusieurs aspects importants au récit en termes d’ambiance. Le contexte de l’époque veut qu’une certaine rigueur et aisance dans les dialogues soient présents, ce qui est le cas. Mais nous avons le côté rafraîchissant et imprévu qu’apporte le personnage principal de Mao Mao. Géraldine jongle parfaitement entre le moderne et l’ancien, ce qui donne une lecture dynamique, fluide et très plaisante.
Sophia Cardoso (libraire)

Commentaire de la traductrice :
Les Carnets de l’apothicaire est un titre seinen à la croisée de différents genres : tranche de vie, historique, policier… le tout saupoudré d’un brin de féminisme.
Il m’a semblé important de préserver le contraste non dénué d’humour entre la déférence dont Mao Mao fait preuve quand elle s’adresse à Jinshi et aux concubines, et le registre plus familier de ses pensées ou de ses échanges avec les personnages issus comme elle d’un milieu plus modeste. J’ai dû résister à la tentation de siniser certains termes, en particulier les noms propres, car l’action se déroulant dans un univers fictif – inspiré de la Chine impériale, mais fictif tout de même – les ayants droit ne le souhaitaient pas. Enfin, même s’il est possible que le manga s’écarte du light novel qui l’a inspiré, il m’a semblé important de le lire pour me plonger dans l’ambiance, mais aussi pour vérifier certaines hypothèses, notamment en ce qui concerne les liens parfois obscurs entre différents personnages, afin de proposer une adaptation aussi pertinente que possible sans pour autant livrer toutes les clés au lecteur français. J’espère être parvenue à mes fins !
Géraldine Oudin