LE RAKUGO, À LA VIE, À LA MORT

Titre : LE RAKUGO, À LA VIE, À LA MORT
Titre japonais: 昭和元禄落語心中
Auteure : Haruko Kumota
Traduction : Cyril Coppini
Editeur : Le Lezard Noir
Genre : Seinen
Nombre de volumes : 1

Résumé :
Dans le Japon des années 1960, Kyoji est libéré de prison pour  bonne conduite. Sans famille ni attache, il est déterminé à devenir le disciple de Yakumo, un grand maître du Rakugo, depuis qu’il a assisté à son impressionnante prestation au centre pénitentiaire. Étrangement, le maître choisit de prendre le jeune homme sous son aile, alors qu’il n’avait jusque-là accepté aucun apprenti, et lui donne même un nom de scène : « Yotaro ». Une nouvelle vie s’ouvre dès lors à Yotaro, qui tentera de faire perdurer cet art l’ayant tant aidé durant ses heures les plus sombres. Il pourra compter sur le soutien du domestique Matsuda et de la jeune Konatsu, fille d’un célèbre rakugo-ka décédé de façon tragique, qui fut autrefois l’ami et le rival de Yakumo…

Commentaire du Premier Jury :
Le Rakugo est un art avec un humour très sophistiqué avec des codes et des valeurs. Cyril le pratiquant, son adaptation et traduction permet de comprendre les méandres de cet art si codifié et tellement riche à la fois.
Flavien Appavou (journaliste)

Commentaire du traducteur :
J’ai longtemps pensé que la barrière de la langue empêcherait le Rakugo de s’exporter. À cause des jeux de mots qui constituent la chute de nombreuses histoires, bien sûr, mais aussi parce que ce sont plus de deux siècles de culture qui sont ancrés et exprimés dans ce vaste répertoire.
Heureusement, la langue française est riche et précise.
Pourquoi traduire ce titre, sorti au Japon en 2012, maintenant ?
Cet art ne s’appréhende pas et ne se travaille pas de la même façon à 20, 30, 40 ou 50 ans. La qualité de l’interprétation d’une même histoire s’enrichit au fil des expériences, heureuses et malheureuses, du rakugoka. C’est pourquoi certaines sont proscrites aux débutants – zenza – et réservées aux grands maîtres.
Cette traduction n’aurait, de même, présenté la même maturité si elle avait été entreprise quelques années plus tôt.
Cyril Coppini