ROKUDENASHI BLUES

Titre : ROKUDENASHI BLUES
Titre japonais: ろくでなし Blues
Auteur : Masanori Morita
Traduction : Pascale Simon
Editeur : Pika
Genre : shonen
Nombre de volumes : 10

Résumé :
Taison Maeda se réjouit de débarquer au lycée Teiken ! Mais la joie du garçon est de courte durée : dès la rentrée, il frappe un professeur “par mégarde” et se fait renvoyer quelques jours… À son retour, Maeda et ses deux acolytes, Katsuji et Yoneji, se retrouvent rapidement pris dans l’embrouille qui oppose le groupe des supporters et le club de boxe. Les nouveaux élèves vont vite se faire connaître, et surtout, tenter de se faire respecter. Une tâche bien compliquée, surtout lorsque Hatanaka, le capitaine du club de boxe qui avait été exclu, revient au bahut…

Commentaire du Premier Jury :
J’apprécie cette traduction car elle diffère de celle de J’ai Lu lors de la première parution française. C’est moderne sans dénaturer la voix de Masanori Morita. Des choix judicieux ont été faits en changeant certains toc de langage propre à la première traduction qui aujourd’hui auraient rendu la lecture difficile (voire lourde) et ridicule.
Sofia Cardoso (libraire)

Commentaire de la traductrice :
Un des défis posés par la traduction de Rokudenashi Blues était de donner du peps aux dialogues et d’avoir des répliques qui claquent et qui collent au dynamisme de l’action. Or, dans le texte d’origine, certains mots sont répétés constamment, qu’il s’agisse d’insultes telles que baka  imbécile »), ou d’une poignée de verbes relatifs au combat qui peuvent tous se traduire par frapper, détruire, tuer… Ces répétitions, qui ne posent pas problème au lecteur japonais, sont lassantes si on les transpose en français, mais je me suis beaucoup amusée à chercher des variantes pour composer un langage fleuri et drôle sans tomber pour autant dans une vulgarité systématique. Étant donné que la langue japonaise dispose de relativement peu de gros mots, il m’a fallu trouver un équilibre entre un texte de départ somme toute assez « gentil » du point-de-vue d’un francophone, et une version française plausible plus mordante. Mais cela nécessitait aussi d’éviter certains termes qui, pour l’instant, sont encore très connotés « argot des cités », par exemple.
Pascale Simon