LE ROI DES LIMBES

Titre : LE ROI DES LIMBES
Titre japonais: リンボ ザ キング
Auteure : Ai Tanaka
Traduction : Yohan Leclerc
Editeur : Le Lézard Noir
Genre : seinen
Nombre de volumes : 2

Résumé :
Huit années se sont écoulées depuis l’éradication de la maladie du sommeil qui a fait tant de victimes. Adam, qui était sur le point de prendre sa retraite en raison d’une blessure mortelle lors d’une mission, reçoit une mission spéciale d’un officier supérieur de l’armée. C’est une mission top-secrète liée à la résurgence de la maladie du sommeil qui aurait dû disparaître.

Commentaire du Premier Jury :
La traduction aiguisée de Yohan Leclerc nous permet de cerner avec aisance la complexité qui se dégage de ce monde en proie à une pandémie ainsi qu’aux techniques mises en œuvre pour l’éradiquer. On se familiarise facilement avec les différents termes et autres acronymes que l’on croise au fil de l’ouvrage. Par ailleurs, le choix judicieux de conserver certains mots en anglais — le récit se déroule aux Etats-Unis — favorise l’immersion au cœur de ce titre si fascinant, où les songes côtoient le réel.
Frederik Queiroz (libraire)

Commentaire du traducteur :
Le roi des limbes présente, entre autres particularités, celle d’être une œuvre japonaise située aux États-Unis. En conséquence, elle porte sur ce pays un regard fort bien documenté (Ai Tanaka va par exemple jusqu’à détailler la façon dont un personnage compte sur ses doigts) mais forcément distant, destiné en priorité à un public qui en est sans doute plus éloigné que celui de la France. Il m’était donc nécessaire de tenir compte de cette relation triangulaire entre les cultures. Fallait-il garder tous les mots anglais employés tels quels dans le texte japonais ? Coller au plus près à la formulation japonaise ou chercher des équivalents qui auraient leur place dans la bouche d’un Américain ? Pour répondre à ces questions, je me suis moins penché sur d’autres mangas que sur des films ou séries américaines, l’objectif étant de rendre un texte qui, pour une fois, ne donne pas l’impression d’avoir été écrit directement en français, mais plutôt d’avoir été « authentiquement » traduit de l’anglais.
Yohan Leclerc