Père & Fils

Titre : Père & Fils
Titre japonais: ちちこぐさ
Auteur : Mi Tagawa
Traducteur : Géraldine Oudin
Editeur : Ki-oon
Genre : Shonen
Nombre de volumes : 6

Résumé :
Torakichi, herboriste itinérant, passe la majeure partie de son temps sur les routes pour rendre visite à ses clients. Résultat, il n’a quasiment jamais vu son fils de trois ans, Shiro… À la mort de sa femme, il prend une décision qui changera sa vie : celle d’emmener le petit garçon avec lui sur les routes !
Mais si Torakichi est incollable sur les plantes médicinales, il n’y connaît rien aux enfants et est loin d’être un père modèle… Pourquoi Shiro pleure-t-il ? Pourquoi se réveille-t-il en pleine nuit ? Entre les soucis du quotidien et son travail éreintant, le jeune papa est complètement dépassé. Les aléas du voyage et les rencontres diverses l’aideront-ils à renouer le lien perdu avec son fils ?

Commentaire du Premier Jury :
Père et fils est une œuvre sensible qui nous plonge au cœur des tourments enfantins et de la douceur de l’intimité familiale. Alliant beauté de la nature et bouleversements de la vie, l’histoire nous emmené au cœur de la relation père et fils d’un herboriste veuf, apprenant à établir un lien avec son jeune fils qu’il connait à peine et à qui sa mère manque cruellement.
Une narration fluide et maîtrisée vous glisse sans heurts dans cette relation familiale parfois complexe, souvent très tendre, drôle et attachante. Une œuvre à lire pour passer un bon moment et garder un léger sourire tout au long de la journée.
Claire Pélier (directrice, Ecole Internationale du Manga et de l’Animation)

Commentaire de la traductrice :
Quand l’assistante éditoriale de Ki-oon m’a parlé de Père & Fils, j’ai su qu’elle m’avait parfaitement cernée. L’histoire se déroulait à l’époque d’Edo, le protagoniste était herboriste : j’allais pouvoir mettre à profit mes connaissances du contexte et ma passion pour la botanique. Dans la version originale, les noms des plantes médicinales sont indiqués en japonais, la langue courante, et en chinois, la langue savante. Le parallèle entre les rôles du chinois et du latin m’est apparu comme une évidence, mais ce sont les noms vernaculaires qui m’ont fourni une bonne excuse pour partir en quête de références et d’inspiration dans une bibliothèque spécialisée. Sept tomes plus tard, je suis toujours sous le charme du travail de Mi Tagawa où, des relations entre les personnages aux détails historiques, tout sonne juste.
Géraldine Oudin