KOMI CHERCHE SES MOTS

Titre : Komi cherche ses mots
Titre japonais: 古見さんは、コミュ症です。
Auteur : Tomohito Oda
Traduction : Kevin Stocker
Editeur : Pika
Genre : shonen
Nombre de volumes : 4

Résumé :
Dès la rentrée, Komi ne passe pas inaperçue : la beauté si singulière de cette fille et son élégance délicate en font une véritable déesse vénérée de tous ses camarades. Mais en réalité, son mutisme n’a rien de raffiné pour elle : en proie à une terrible anxiété sociale, Komi tente en vain de briser le mur du silence et de communiquer avec les autres… Tadano, son voisin de classe on ne peut plus ordinaire, découvrira son secret et décidera de l’aider dans ses incommensurables efforts pour s’ouvrir aux autres afin de réaliser son rêve : avoir cent amis !

Commentaire du Premier Jury :
Une traduction très « vivante » pour une série parlant d’anxiété sociale !
Chaque personnage est très bien caractérisé par son vocabulaire, y compris Komi, qui est caractérisée par ses silences et autres hésitations. Komi ne parle que par syllabes (lorsqu’elle parle), il est donc important de savoir bien retranscrire ses intentions, respecter les consonances que peuvent impliquer une plaisanterie… Bref une traduction qui pourrait paraître simple, mais  est en réalité subtile.
Il est à noter que, parlant parfois avec des notes sur son cahier/téléphone, l’héroïne a donc plusieurs niveaux de langage. Celui de l’écrit restant « littéraire » alors que le parlé est toujours hésitant ; cependant, une bonne traduction permet facilement de ne pas douter qu’il est bien question des deux facettes du personnages.

Florence Torta (auteure)

Commentaire du traducteur :
Dans Komi cherche ses mots, Shôko Komi cherche – littéralement – ses mots : comment dire ce qu’elle pense ? Transmettre ce qu’elle ressent ? Converser de façon banale avec ses camarades ? Des préoccupations assez courantes, à mon avis, pour des gens de l’âge de Komi, souvent de manière moins aiguë, mais dont les scènes qui en traitent me touchent beaucoup. Le principal défi que l’on peut rencontrer dans la traduction, c’est d’arriver à trouver le ton et la voix justes pour cette galerie d’adolescents haut en couleur et attachants (même Yamai… je crois), Tomohito Oda jouant beaucoup sur le langage pour donner de l’épaisseur à ses personnages. J’espère que cette nomination participera à faire découvrir l’œuvre à encore plus de personnes, et si sa lecture pouvait aider quelques personnes souffrant d’anxiété sociale, alors… mission accomplie ?
Kevin Stocker