Innocent Rouge

Titre : Innocent Rouge
Titre japonais: イノサン
Auteur : Shin’ichi Sakamoto
Traducteur : Sylvain Chollet
Editeur : Delcourt
Genre : Seinen
Nombre de volumes : 13

Résumé :
Dans Innocent Rouge, place à la révolution française vue à travers les yeux de Charles-Henri Sanson.
À l’aube de la Révolution, Charles-Henri Sanson, maître des hautes œuvres de Paris, règne sur la famille des exécuteurs de France. Sa jeune soeur Marie-Josèphe, en charge de l’office de Versailles, devient incontrôlable à la mort d’Alain, son premier amour. Elle se jure de le venger en éliminant son assassin et ne recule devant rien pour renverser le système injuste qui lui a coûté la vie.

Commentaire du Premier Jury :
Innocent Rouge est une œuvre fonctionnant sur la subtilité et la nuance, cela tant graphiquement que dans ses textes. La traduction d’un tel manga présente des difficultés mais le traducteur a su éviter ces écueils. Les différents champs lexicaux (les nobles face au peule), une précision dans le choix des mots concernant le travail de bourreau (explicite mais jamais vulgaire) et enfin, une compréhension immédiate d’un parlé du 18ème siècle pour des lecteurs contemporains font de cette traduction un travail soigné et respectueux du caractère unique de cette œuvre.
Florence Torta (autrice BD)

Commentaire du traducteur :
Décapitation, écartèlement, écorchement, pendaison, brodequins… Moi qui frémis à la vue d’une banale seringue, le premier défi que m’ont posé Innocent, puis Innocent Rouge, a été de surmonter mon « hématophobie » pour faire face aux scènes de supplices effroyablement réalistes dessinées par Shin’ichi Sakamoto.
La traduction de cette étonnante saga de la famille Sanson, à travers le prisme de laquelle on redécouvre tout un pan de l’histoire de France, s’accompagne au fil des tomes d’un constant travail de recherches et de documentation, tant pour démêler la part de vérité historique et la part de fiction, que pour trouver le vocabulaire adéquat et essayer d’établir un ton approprié à la série, ni suranné ni trop moderne.
Sylvain Chollet