Titre : Good Morning, Little Briar-Rose
Titre japonais: おはよう、いばら姫
Auteur : Megumi Morino
Traducteur : Miyako Slocombe
Editeur : Akata
Genre : Shôjo
Nombre de volumes : 6
Résumé :
Parce qu’il souhaite prouver à son père qu’il pourra arrêter ses études à la sortie du lycée, le jeune Tetsu a commencé à travailler comme employé de maison pour la prestigieuse famille Karasawa. à la demeure surnommée « la maison au sommet de la colline », le lycéen se doit de respecter une seule règle : ne pas surtout pas s’approcher de la petite annexe du jardin, dans laquelle réside cloîtrée la jeune fille malade de la famille Karasawa. Pourtant, un jour, son regard croisera celui de la mystérieuse Shizu. Aussitôt attiré par son sourire empli de tristesse, Tetsu se permet alors de braver l’interdit… Il ne s’imagine pas encore les nombreux secrets qui entourent la jeune fille. Qui est-elle vraiment ?
Commentaire du Premier Jury :
Shôjo labyrinthique, « Good Morning Little Briar-Rose » a pour héroïne une jeune femme pétrie de contradictions et qui glisse, sans prévenir, d’une personnalité à une autre. Ce jeu de rôle(s) permanent appelait un travail de traduction sachant jongler avec des niveaux de langage, une syntaxe et des intonations très différentes. Cela avec d’autant plus de subtilité que ces nombreuses personnalités ne sont jamais grandiloquentes. Défi relevé « haut-la-plume » par la traductrice, Miyako Slocombe, qui en français a su donner une voix distincte à chacune, avec un sens certain du dialogue. Son travail offre de plus un texte vivant, précis et d’une fluidité absolument remarquable à l’ensemble de cette œuvre.
Laurent Lefebvre
Commentaire de la traductrice :
« Good Morning, Little Briar-Rose » démarre comme une histoire sentimentale classique mais très vite, il nous emmène dans une direction complètement inattendue. J’ai été impressionnée par le talent de l’autrice, qui signe ici sa première série. Une des caractéristiques de l’œuvre est qu’on a affaire à un personnage doté de plusieurs personnalités, identifiables par leur manière de s’exprimer. Si en japonais, il existe toutes sortes de façons de dire « je » et des particules permettant d’indiquer le sexe ou la tranche d’âge du locuteur, il n’y a pas d’équivalent exact en français et il a fallu compenser par un langage et un choix de vocabulaire précis propre à chaque personnalité, sans tomber dans la caricature pour autant. Un défi stimulant que j’ai relevé avec plaisir, tant les personnages de ce manga sont attachants.
Miyako Slocombe