BL MÉTAMORPHOSE

Titre : BL Métamorphose
Titre japonais: メタモルフォーゼの縁側
Auteur : Kaori Tsurutani
Traductrice : Géraldine Oudin
Editeur : Ki-oon
Genre : seinen
Nombre de volumes : 2

Résumé :
À 75 ans, Yuki vit le quotidien bien réglé d’une grand-mère japonaise, entre mots croisés et cours de calligraphie. En flânant un jour dans une librairie pour fuir la chaleur, elle craque pour un manga, intriguée par sa couverture chatoyante… Ce n’est qu’en rentrant chez elle que Yuki se rend compte qu’elle a fait l’acquisition d’une bande dessinée d’un genre bien particulier : un boy’s love, une romance entre garçons ! L’histoire pourrait s’arrêter là, mais, contre toute attente, notre mamie tombe littéralement sous le charme de ce récit et n’a plus qu’une idée en tête… lire la suite !
C’est la jeune Urara, apprentie libraire et accro au genre, qui va devenir la conseillère de la vieille dame en la matière ! Pour l’adolescente timide et complexée, qui vit sa passion dans le secret, la rencontre avec Yuki va être un véritable déclic. Par-delà les générations, les deux fangirls vont s’ouvrir l’une à l’autre et découvrir les joies d’une amitié hors du commun !

Commentaire du Premier Jury :
Alors que cette histoire entre une mamie et une jeune libraire pourrait paraître ennuyeuse, Géraldine Oudin arrive à donner à ces deux personnages principaux une voix bien singulière. Le langage utilisé est parfaitement adapté à leur âge et à leur situation. Les expressions de chacune sonnent juste et leur donnent un étonnant capital sympathie. Le charme opère en peu de phrases retranscrites avec charme et attention. D’une même délicatesse, textes et dessins tissent leur relation sur le fil de l’authenticité et « bonté divine », que c’est bon !
Remi Inghilterra (journaliste)

Commentaire de la traductrice :
Mon travail de traductrice consiste avant tout à transmettre des émotions au lecteur. Bien sûr, il faut que les dialogues sonnent juste, mais les mots ne sont qu’un outil au service d’une ambiance et de personnages à camper, avec leur personnalité, leurs tics de langage et leurs faiblesses : ici, Yuki, distinguée et intrépide à la fois, confrontée aux difficultés et aux choix liés à la vieillesse ; et Urara, jeune mais paralysée par son manque de confiance en elle. Nous connaissons tous une Yuki ou une Urara, peut-être même en avons-nous une, ou les deux, au fond de nous. Elles ont toujours été là pour guider mes choix.
Géraldine Oudin