THE FABLE

Titre : THE FABLE
Titre japonais: ザ・ファブル
Auteur : Katsuhisa Minami
Traduction : Djamel Rabahi
Editeur : Pika
Genre : seinen
Nombre de volumes : 18

Résumé :
Muni de son arme favorite, un pistolet Nighthawk couleur anthracite, “Fable” est un tueur professionnel craint de toute la pègre japonaise. Hommes politiques, mafieux, personnalités publiques… Ce génie de l’assassinat peut envoyer n’importe laquelle de ses cibles six pieds sous terre. Et en six secondes, si le cœur lui en dit. Sauf qu’un beau jour, son commanditaire lui ordonne de tout mettre en pause et de mener la vie d’un citoyen ordinaire, dans la planque d’un clan de yakuzas à Osaka. Interdiction de tuer ou d’attaquer qui que ce soit pendant une année entière. Pour cette arme humaine au tempérament imprévisible, entourée de criminels à la gâchette facile, c’est le plus dur des contrats qui commence…

Commentaire du Premier Jury :
Djamel Rabahi capture de manière habile l’humour noir de ce manga grâce à des dialogues aussi percutants que mémorables. Il parvient avec aisance à transposer les subtilités culturelles et le ton farfelu d’un récit qui nous narre la vie d’un tueur professionnel contraint à se mettre au vert, pour le meilleur et pour le pire. Frédérick Queiroz (libraire)

Commentaire du traducteur :
Katsuhisa Minami a du vécu. On perçoit dans The Fable qu’il a bossé dans le bâtiment et côtoyé la rue avant de se lancer dans le manga. On sent aussi qu’il vient de la région d’Osaka, parce que l’humour du cru, un tantinet absurde, est omniprésent à travers les 22 tomes de ce titre. Satô, le personnage principal, fait de l’humour sans le savoir, comme monsieur Jourdain dit de la prose. Ce qui ne le rend pas ridicule pour autant, mais permet au contraire au lecteur de s’attacher à lui. Retranscrire cet humour, tout en préservant le côté sombre propre au monde du crime, et conserver les dialogues colorés riches en mots d’argots sont les deux défis que j’ai tenté de relever en tant que traducteur. Car on est ici aux côtés de yakuzas à la papa, et on y est bien. Djamel Rabahi