MOI AUSSI

Titre : Moi aussi
Titre japonais: さけび
Autrice : Reiko Momochi
Traductrices : Yuki Kakiichi, Nathalie Bougon-Bastide
Editeur : Akata
Genre : shojo
Nombre de volumes : 2

Résumé :
Satsuki Yamaguchi travaille en intérim en tant qu’opératrice dans un service client téléphonique. Elle est aussi formatrice pour les nouveaux employés. Très investie dans son travail, elle devient malheureusement la cible du harcèlement sexuel d’un de ses supérieurs. Ce récidiviste notoire a jeté son dévolu sur Satsuki… Sombrant peu à peu dans la solitude et l’isolement, la jeune femme réussira-t-elle à briser la loi du silence ?

Commentaire du Premier Jury :
La thématique de Moi aussi est forte et malheureusement réelle puisque tirée du témoignage de Kaori Satô, l’une des premières femmes à avoir dénoncé publiquement au Japon le harcèlement sexuel au travail.
La traduction de Yuki Kakiichi et Nathalie Bougon-Bastide est excellente et le ton utilisé est très juste, mettant bien l’accent sur la gravité des faits dans les dialogues. Les émotions de la victime sont bien retranscrites (l’incompréhension, la peur, sa détresse psychologique…), nous vibrons par l’intensité de certaines répliques.
Sylvie Ameuw (Blogueuse manga)

Commentaire des traductrices :
Reiko Momochi est connue pour ses ouvrages militants qui met la lumière sur de nombreux problèmes sensibles rencontrés aussi par les adolescentes que par les femmes adultes. À la lecture de Moi aussi, j’ai été très touchée par l’histoire d’une femme courageuse qui se bat pour gagner la reconnaissance des dégâts causés par le harcèlement sexuel au travail (basée sur le fait réel). Avec Nathalie, pleine de ressources et d’inspiration, j’ai essayé de transmettre les émotions de chaque personnage le plus fidèlement possible.
Yuki Kakiichi

Moi aussi est un titre indispensable en ces temps de libération de la parole des victimes de harcèlement sexuel. On y découvre le silence imposé par le système, la culpabilisation vécue par les personnes harcelées et l’impunité des harceleurs dans une société machiste (n’ayons pas peur des mots). La traduction de Yuki, aussi juste et claire que sensible, m’a permis de donner du souffle à ce manga courageux et essentiel.
Nathalie Bougon-Bastide