HORIMIYA

Titre : HORIMIYA
Titre japonais : ホリミヤ
Auteur : Daisuke Hagiwara
Traduction : Gaëlle Ruel
Editeur : Nobi Nobi
Genre : shônen
Nombre de volumes : 17

Résumé :
D’un côté, il y a Hori, la lycéenne à la mode et populaire à première vue, mais qui est en fait une fille très simple et qui pense avant tout à sa famille. Et de l’autre, il y a Miyamura, le lycéen réservé qui se cache derrière ses lunettes, mais qui est en réalité un garçon chaleureux et aux nombreux piercings. Que se passe-t-il quand les deux se rencontrent par hasard sous leur véritable jour ?

Commentaire du Premier Jury :
La traduction d’Horimiya est rafraîchissante et « jeune » sans tomber dans le cliché d’un langage trop familier.  Le champ lexical paraît très adapté pour des conversations du quotidien et rapproche le lecteur des personnages. Le travail d’adaptation est axé sur la simplicité pour rendre le tout très réaliste, vraiment comme si on lisait la retranscription d’une conversation entre amis. La proximité avec les personnages est la clé de la trame du manga, mais également celle de cette traduction. Florence Torta (auteure)

Commentaire de la traductrice :
Horimiya représente un tournant dans ma carrière, car c’est le premier titre très attendu qu’on m’a confié, et qui plus est, un manga que je lisais et que j’affectionnais déjà depuis longtemps. C’est une fresque à la fois drôle et émouvante sur l’amour, qu’il soit romantique, amical, familial ou même de soi. À première vue, on pourrait croire que la traduction d’une romance lycéenne qui tire sur la tranche de vie ne présente pas de difficulté particulière, mais l’écriture fine des personnages et de leurs relations au moment où ils façonnent leur personnalité demande une grande justesse. Ma première mission a donc consisté à venir toucher le lecteur en plein cœur, à la fois sur les moments cruciaux comme plus anodins, sur la narration comme sur les dialogues.
L’autre difficulté importante de la série, c’est l’humour, qui nécessite un dosage assez subtil de langage jeune. Chaque lecteur doit pouvoir rire et s’identifier, mais les répliques doivent aussi sonner comme si elles étaient prononcées par de vrais adolescents. Ça s’apparente à un exercice d’équilibrisme où il faut éviter de tomber dans la caricature du lycéen écrite par un adulte dépassé, tout en veillant à ce que la traduction ne sonne pas trop estampillée 2020, ce qui la rendrait très vite datée. J’espère avoir réussi le pari, et que de nombreux lecteurs plus jeunes continueront à rire et s’émouvoir en découvrant les aventures de Hori, Miyamura et la bande ! Gaëlle Ruel