Titre : COMME UNE FAMILLE
Titre japonais : の、ような
Auteure : Kai Asô
Traduction : Marina Bonzi
Editeur : Shiba édition
Genre : jôsei
Nombre de volumes : 3
Résumé :
Du jour au lendemain, Kinaho voit entrer dans sa vie routinière, Haruhi et Tôma, les neveux d’Akito son petit ami. Suite à un tragique accident de voiture, les deux jeunes garçons se retrouvent orphelins et sous la tutelle d’Akito. Ensemble, Kinaho et Akito vont découvrir les joies et difficultés d’une vie de famille. Suivez le quotidien d’une famille que le fil du destin a réunie.
Commentaire du Premier Jury :
C’est un tragique évènement qui réunit les protagonistes de ce manga, mais Kinaho va tenter de leur faire « faire famille » grâce à ses mots. Elle prévient d’ailleurs, avec maturité et douceur et sans bienveillance mièvre, qu’il y aura des incompréhensions et des heurts. Cette justesse, dans les monologues et introspections de cette famille qui essaie de trouver ses marques, on la doit aussi, forcément, à la traduction de Marina Bonzi, qui donne à son héroïne les mots qu’il faut, ceux qui enveloppent et qui rassurent… mais aussi ceux qui claquent et qu’on aurait adoré avoir lorsqu’il s’agit d’insister sur ce qui est juste ou qui ne l’est pas. Et on se sent déjà, avec ces personnages que l’on connait à peine, dès le premier tome, « comme une famille » ! Paul Ozouf (rédacteur en chef du Journal du Japon)
Commentaire de la traductrice :
Comme une famille, c’est l’entrecroisement de plusieurs voix, d’âges et de caractères très différents, dont le discours varie également selon des règles de bienséance typiquement japonaises. Les expressions figées sont en effet légion, dans cette langue, et possèdent de nombreuses variantes qui nous renseignent immédiatement sur le contexte et le degré de formalité entre deux personnages. Par ce biais, Kai Asô nous montre par exemple que même l’anticonformiste Kinaho n’est pas pour autant irrespectueuse des autres. Retransmettre la voix de chacun de façon aussi dynamique que dans l’original, sans tomber dans une politesse qui semblerait excessive en français ni, à l’inverse, dans une familiarité démesurée, m’a parfois demandé un peu de gymnastique. Marina Bonzi