Titre : AKANE-BANASHI
Titre japonais: あかね噺
Auteurs : Yûki Suenaga & Takamasa Moue
Traduction : Géraldine Oudin
Editeur : Ki-oon
Genre : shônen
Nombre de volumes : 6
Résumé :
Véritable succès critique et commercial au Japon, Akane-banashi tient sa force du talent de ses auteurs, Yuki Suenaga et Takamasa Moue, qui proposent une histoire où s’entremêlent avec brio les codes du shonen d’aujourd’hui et ceux d’un art ancestral. L’arrivée d’une jeune fille branchée et pleine de vie dans le monde traditionnel et très masculin du rakugo offre un contraste saisissant qui fait mouche ! À travers le parcours d’Akane, le lecteur découvre en détail les règles et les traditions qui régissent cet art unique en son genre, et c’est tout simplement passionnant ! Suivez cette jeune rakugoka à l’énergie communicative dans son apprentissage, et laissez-la vous raconter sa propre version des contes traditionnels humoristiques japonais… Que le spectacle commence !
Commentaire du Premier Jury :
La traduction de Géraldine Oudin se distingue par des notes explicatives qui éclairent les subtilités culturelles et linguistiques du rakugo. Ces annotations apportent par ailleurs une vraie plus-value à la lecture, car elles permettent de mieux saisir les jeux de mots et les références humoristiques propres au manga. Frédérick Queiroz (libraire)
Commentaire de la traductrice :
Le rakugo a beau avoir 400 ans d’histoire et un répertoire traditionnel très riche, c’est un art qui reste peu connu en France, peut-être parce qu’il s’agit d’un divertissement plus “populaire” que d’autres arts scéniques tels que le kabuki. On pourrait le qualifier de stand-up assis, avec un fort ancrage dans la culture populaire d’Edo. Ajoutez à cela les ingrédients d’un bon shonen et vous tenez Akane-banashi.
Le rakugo est une grande Comédie humaine, et j’adapte les récits avec en ligne de mire les émotions qui les animent. Je m’efforce de les rendre accessibles sans les dénaturer, conformément aux consignes de l’éditeur, qui a souhaité conserver plus de termes japonais que d’ordinaire, quitte à introduire quelques notes discrètes. Les contraintes du simultrad viennent accentuer ces défis : trouver le bon mot (d’esprit), c’est toujours compliqué, alors sous pression… Heureusement, je peux compter sur une équipe soudée. Géraldine Oudin