Titre : Les Montagnes hallucinées
Titre japonais: 狂気の山脈にて
Auteur : Gou Tanabe
Traducteur : Sylvain Chollet
Editeur : Ki-oon
Genre : seinen
Nombre de volumes : 2
Résumé :
En 1931, une expédition de sauvetage découvre le campement en ruines du Pr Lake, parti explorer l’Antarctique quelques mois plus tôt. Son équipe de scientifiques avait envoyé un message annonçant une découverte extraordinaire avant de sombrer dans le silence…
Sur place, des squelettes humains dépouillés de leur chair laissent imaginer les scènes d’horreur qui ont pu se dérouler. Plus perturbantes encore : les immenses montagnes noires aux pics acérés au pied desquelles le Pr Lake et ses compagnons ont rendu l’âme… Ces terres désolées semblent cacher de terribles secrets. Gare aux imprudents qui oseraient s’y aventurer !
Avec un trait sombre et réaliste, Gou Tanabe met en images les pires cauchemars imaginés par H. P. Lovecraft, le maître du fantastique et de l’horreur.
Commentaire du Premier Jury :
En adaptant de manière fidèle l’œuvre de H. P. Lovecraft, Gou Tanabe arrive à sublimer la nouvelle et à la faire vivre en images sans la trahir. Le ton, l’ambiance et la tension sont bien là. On est happés par cette histoire et on suit les personnages entre émerveillement, crainte et soif de découverte. Et quand on creuse, on remarque qu’en dessous de cette apparence alléchante se trouve en réalité un travail de traduction incroyable. En plus d’installer son histoire avec une fluidité et une efficacité sans pareilles, Sylvain Chollet montre tout son amour pour le texte. D’une qualité littéraire rare, ces deux volumes des Montagnes hallucinées utilisent la langue française avec une dextérité et une richesse linguistique qui feraient rougir les auteurs de « vrais livres ». Un travail de haut vol qui allie littérature et divertissement dans un récit où l’horreur côtoie l’étonnement.
Remi Inghilterra (journaliste)
Commentaire du traducteur :
Comme le disait si bien H. P. Lovecraft : “Iä ! Iä ! Cthulhu fhtagn !
Ph’nglui mglw’nafh Cthulhu R’lyeh wgah’nagl fhtagn !”
Sylvain Chollet