Titre : Colori Colore Creare
Titre japonais : コローリ コローレ クレアーレ
Auteur•ice : Kozue Amano
Traduction : Gaëlle Ruel
Éditeur : Ki-oon
Genre : shôjo
Nombre de volume : 4 (en cours)
Résumé :
Après la Venise d’Aria et la mer d’Amanchu!, explorez le village perché imaginé par Kozue Amano ! Bâti sur une île céleste, le village d’Onobori est entouré de longues bannières flottant au gré du vent. On dit qu’elles protègent du danger toujours présent, dans une bourgade où le moindre faux pas mène à une chute fatale… Sur son scooter volant, Nodoka s’y rend pour la première fois avec une mission : trouver la petite Aka, aussi adorable que maladroite du haut de ses quatre ans…
Commentaire du Premier Jury :
Traduire du Kozue Amano c’est commencer par rentrer dans son univers : rêveur, fluide et poétique. Kozue Amano créée des ambiances teintées de douceur, de mélancolie parfois, de candeur toujours. À l’image du titre, la traductrice parvient à donner de la « couleur » aux personnages, souvent gorgés d’émotion chez Amano. Pour peu que l’on aime ce style, on rentre très aisément dans cette où chaque protagoniste sa propre palette : la petite Aka avec ses « zoliiii » ou « c’est trop zénial », la brute de décoffrage Uran, le flegmatique Gino, qui apporte un peu de contraste et enfin la novice passionnée qu’est Nodoka… Dans cette pièce de théâtre et cette ville suspendue dans les airs, Gaëlle Ruel sait user de légèreté et de gravité à bon escient, et réussit un joli travail pour sa première rencontre avec Kozue Amano.
Commentaire de la traductrice :
J’ai été ravie que Ki-oon me propose la traduction d’un titre de Kozue Amano, mais j’ai carrément sauté de joie quand j’ai compris que l’univers de Colori Colore Creare était le même que celui du chef-d’œuvre de l’autrice : Aria ! Malgré les contraintes que ça aurait pu impliquer, ce manga possède une personnalité bien à lui, alors j’ai eu l’impression de partir de zéro, et de me laisser porter par son île suspendue teintée de féerie. Question traduction, la série comporte un défi que j’adore toujours relever : écrire des dialogues d’enfants. Ils ne sont pas sans difficulté, retranscrire le défaut d’élocution d’Aka a demandé un savant dosage de zozotement et de répétitions. Mais à mon sens, c’est justement l’association du trio de fillettes et de l’émerveillement des adultes qui les regardent grandir qui rendent cette œuvre si touchante et lumineuse ! Gaëlle Ruel