The Summer Hikaru died

Titre : The Summer Hikaru Died
Titre japonais : 光が死んだ夏
Auteur : Kentarô Miura
Traduction : Manon Debienne & Sayaka Okada
Éditeur : Pika édition
Genre : seinen
Nombre de volume : 6 (en cours)

Résumé :
Hikaru et Yoshiki sont deux amis d’enfance qui ont grandi ensemble dans un hameau reculé. Mais un jour, les doutes qu’éprouvait Yoshiki depuis quelque temps se confirment : depuis sa disparition en forêt, six mois plus tôt, Hikaru a été remplacé par… “autre chose”. Malgré cet effroyable constat, Yoshiki refuse d’être séparé de son ami. Il fait alors le choix de poursuivre son quotidien aux côtés de cet “être” à l’image parfaite de Hikaru. Mais au même moment, d’étranges incidents se produisent çà et là dans le village…

Commentaire du Premier Jury :
La traduction de The Summer Hikaru Died s’impose comme un modèle de précision et de sensibilité. Chaque élément graphique (panneaux, inscriptions, etc.) est soigneusement traduit, et le titre est par ailleurs accompagné de notes discrètes en bas de cases, enrichissant ainsi l’expérience, sans pour autant nous sortir de la lecture. Le ton adopté sonne juste, et les maladresses langagières attribuées à Hikaru sont naturelles. C’est un tout qui participe pleinement à l’atmosphère oppressante et troublante de ce récit aux relents horrifiques.

Commentaire des traductrices :
Sous ses airs de shônen d’horreur, The Summer Hikaru Died est profondément ancré dans le folklore japonais. Mokumokuren y réinvente avec modernité l’ikai, cet autre monde superposé à celui des humains, où vivent yôkai, esprits, kami, etc. Le concept de “seuil” structure le récit : cette campagne isolée regorge de “souillures” émanant de lieux clés où les deux mondes se mêlent. Notre duo franco-japonais a été un atout pour cette traduction : nous avons choisi une approche sourcière fidèle aux ouvrages académiques traitant de ces thèmes, préservant ainsi l’atmosphère culturelle de l’œuvre sans pour autant égarer le lecteur. L’étymologie de certains noms fut également une problématique que nous nous félicitons d’avoir décelée dès le premier volume, car elle s’est avérée cruciale par la suite. Certains textes graphiques complexes auraient aussi difficilement pu être déchiffrés par un traducteur non natif. Manon Debienne & Sayaka Okada