Titre : Crows
Titre japonais : 完全版 CROWS
Auteur•ice : Hiroshi Takahashi
Traduction : Rodolphe Gicquel
Éditeur : Kana
Genre : shônen
Nombre de volume : 4 (en cours)
Résumé :
Le lycée pour garçons Suzuran est un lieu où s’affrontent différentes factions de voyous pour obtenir la place de chef absolu de Suzuran. Actuellement, une bonne partie des élèves sont soumis au puissant Bandô, un élève de terminale. Seul le trio d’Ebizuka lui tient encore tête de façon ostensible. Aux yeux de Bandô aussi, ces gars-là sont les derniers remparts à abattre avant qu’il n’impose sa domination sur Suzuran. Pourtant, l’arrivée d’un nouvel élève, Harumichi Bôya qui fait preuve d’une force au combat redoutable, pourrait bien changer les choses…
Commentaire du Premier Jury :
La traduction de Crows mérite d’être saluée pour son équilibre subtil entre fidélité et accessibilité. En restituant subtilement l’argot et la rudesse propres à l’univers des furyô (terme désignant les délinquants violents au Japon), elle parvient à préserver l’atmosphère énergique du manga, sans tomber dans le « trop daté » avec des expressions trop actuelles. L’humour est lui aussi parfaitement bien dosé et fait mouche à tous les coups. Une vraie réussite !
Commentaire du traducteur :
Aborder un titre aussi mythique que Crows est une expérience à la fois passionnante et exigeante. Ma mission consiste à restituer le mordant des dialogues, la puissance des affrontements, les scènes d’humour et les liens d’amitié entre les protagonistes, tout en restant au plus proche de l’œuvre. Pour rendre au mieux l’argot de ces ados exaltés, je me livre à un exercice de funambule, en choisissant des mots et des expressions fidèles à leur langage, sans trahir ni leur époque ni la nôtre. Enfin, la culture yankee japonaise, avec ses codes, ses hiérarchies et ses références, requiert un travail de recherches et de réflexion pour aider les lecteurs francophones à la décrypter. C’est donc dans cet esprit que je cherche à livrer une traduction vivante, accessible et pleine de peps, à l’image de ce pilier du manga furyô. Rodolphe Gicquel