Titre : ALABASTER
Titre japonais : アラバスター
Auteur : Osamu Tezuka
Traduction : Jacques Lalloz & Rodolphe Massé
Éditeur : Éditions FLBLB
Genre : seinen
Nombre de volume : 1
Résumé :
Superbe athlète noir américain, James Block est rejeté par la fille qu’il aime à cause de sa couleur de peau. En tentant d’échapper à un lynchage, il tue accidentellement un homme et se retrouve sous les verrous. L’injustice et le désespoir font naître en lui une haine indicible pour le genre humain. En prison, James Block rencontre un savant dont la dernière invention, un rayon qui rend invisible, va lui permettre de se venger de l’humanité toute entière, sous le nom d’Alabaster.
Commentaire du Premier Jury :
Bravo à Jacques Lalloz et Rodolphe Massé qui parviennent à restituer avec justesse la tension dramatique du récit tout en respectant la complexité des thèmes abordés. C’est une traduction qui se distingue par sa capacité à préserver l’équilibre entre la puissance narrative et la profondeur des réflexions sociales apportées par Tezuka.
Commentaire d’un des traducteurs :
Entre 2004 et 2016, j’ai eu le plaisir d’adapter plus de cinquante mangas avec Jacques Lalloz, l’ami français de Tezuka. Notre plus grand souvenir reste l’intégrale de BlackJack, dont le vocabulaire médical nous aura posé maintes difficultés. Alabaster peut étonner par sa cruauté, mais même les œuvres d’Osamu Tezuka destinées aux plus jeunes ne font jamais l’impasse sur la noirceur. Rien d’angélique chez lui, quand il affirme que le message de toute son œuvre est : « Aimez tout ce qui est vivant. » Ce qui ne l’empêche jamais de parsemer son récit de jeux de mots, un vrai casse-tête pour les traducteurs. Alabaster est le versant négatif de son approche humaniste : Tezuka se préoccupe de l’impossibilité d’aimer, explore les racines de la haine totale, sans jamais être un donneur de leçons. Je pense que la fascination qui émane de son œuvre tient en cette sensibilité « infinie et presque douloureuse ». Rodolphe Massé